Mon billet de train, non remboursable, est arrivé ce matin : les dés sont jetés, je ne manquerais pas le rendez-vous des Rencontres de l’Imaginaire à Sèvres. Le titre de transport m’a rappelé ma résolution, bon sang, ma promo !

Après le supplément littéraire du Monde, continuons avec Les papillons géomètres pour rappeler une toute petite chronique publiée dans un journal grand public, Sud-Ouest-dimanche, le 12 février 2017. Un véritable journal en papier que l’on achète dans les kiosques de gare, qu’on paye au zinc des bars-débits de tabac ou qu’on pioche sur les tourniquets des maisons de la presse. Rédigée par François Rahier, un critique autrefois auteur pour la collection Anticipation au Fleuve Noir, Les papillons géomètres a tout de même intéressé le chroniqueur plus amateur de science-fiction classique et de polars malgré le thème un peu divergent de mon histoire.

 

Saint Valentin posthume

Au temps de l’Angleterre victorienne, très à la mode aujourd’hui dans les dystopies steampunk, cette équipée spirite met en scène de jeunes médiums qui enquêtent sur des disparitions mystérieuses. Ils excellent en particulier dans l’art de réunir une fois l’an ceux qui s’aiment et que la mort a séparés. L’auteur, qui a déjà publié pour la jeunesse, livre ici un roman tous publics, à l’écriture bien travaillée.
 
 
 
 
Les Papillons géomètres – Christine Luce – Les Moutons électriques – 238 pages – 15€ – ***

François Rahier – Sud-Ouest-dimanche – 12 février 2017

 

Et justement, il a été mis en ligne récemment, par un collaborateur du journal ici : Saint Valentin posthume. Ce titre est formidable, accrocheur comme celui d’un polar.

 

Note en aparté : Les papillons géomètres n’est pas une dystopie steampunk ! Je suis sûre de mon fait. Depuis, j’ai plus ou moins compris que le roman ne rentre pas précisément dans les cases… même celles de la fantasy puisqu’une spécialiste-qui-écrit-des-livres déclarait, avant de l’avoir lu, que ce n’était pas de la fantasy urbaine. J’en ris encore : les débats creux à propos d’étiquettes ont encore de belles heures devant eux, dommage pour le gâchis d’encre et d’arbres.

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