The Dude Zone n’a qu’un objectif, se la couler douce. Un espace de non-pensée constructive dans l’art de ne rien faire et d’en jouir pleinement, un havre de zénitude et d’ignaritude, de satisfactions se suffisant à elles-mêmes par la contemplation sans objet. C’est un esquif fragile lancé dans les océans, sans capitaine et sans gouvernail. Un palmier en pot, des chaises longues, un tapis et des ombrelles dans une jarre en terre cuite, les boissons, les tasses et les pailles proposées à discrétion, les passagers se servent s’ils en ont envie.
The Dude Zone est vulnérable, mais elle résiste sans agir aux agressions extérieures : y pénètrent uniquement les compagnons convaincus de sympathie pour la cause. La sortie reste libre. Les erreurs manifestes à l’encontre de la zénitude ou de l’ignaritude ne provoqueront d’autre retour qu’un désintérêt complet des autres voyageurs, au pire une seule insulte est tolérée, mais dans toutes les langues, « T’es con Walter ». (Nota Bene : The Dude Zone ignore les genres, elle utilise le premier qui lui tombe sous la main).
The Dude Zone est bienveillante, une seule infraction est immédiatement punie de bannissement à vie : ON NE PISSE PAS SUR LE TAPIS.

L’effort consacré à créer ce groupe est un manquement nécessaire à l’effet de la zone, l’inventeur ne fera pas un pas de plus dans l’entretien de son existence, les remerciements sont superflus, les congratulations collectives appréciées.

Welcome to The Dude Zone !

Un jour, là, en 2015

La petite histoire : en parlant d’un aspirateur-robot nommé Lhasspi, l’évocation du Dude a provoqué la réminiscence inespérée d’une franche rigolade, un groupe que j’avais créé pour l’attirance du vide intersidéral le plus fun du psychédélisme. Ci-gît son introduction illustrée de son collage approximatif.

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