Sauver des gens d’une mort certaine n’est pas et ne sera jamais politique. Sauver des gens est un réflexe humain, le réflexe de la personne qui court et plonge dans un lac quand une barque chavire, le réflexe de la personne qui pénètre dans une maison en flamme car il a entendu le hurlement déchirant d’un enfant, le réflexe d’un automobiliste qui s’arrête après l’accident pour tenter d’aider les blessés, c’est le réflexe de sauver la vie humaine.
Utiliser les réflexes des personnes qui agissent pour sauver une vie humaine est politique. Utiliser les réflexes de sauvetage afin d’exciter la haine en répandant ignominies ou rumeurs imbéciles, afin d’acquérir du pouvoir et de l’audience, utiliser les gens qui sauvent n’est pas un réflexe, c’est une stratégie politique menée loin de l’action. Loin des dangers, loin de la mort, c’est une stratégie politique qui ne s’intéresse pas à la vie des humains, c’est une politique qui ne mérite aucun respect.
SOS Terre et Mer n’utilise aucune stratégie politique, l’anthologie s’efforce de rappeler l’aspect humain des terribles voyages d’hommes, de femmes, d’enfants, obligés par des événements dramatiques de quitter leur maison pour l’inconnu. SOS Terre et Mer soutient l’ONG SOS Méditerranée qui les aide à survivre, l’Aquarius est un bateau de sauvetage.
Qui mieux que les amateurs des littératures, des arts picturaux, de tous les arts, de la culture de l’imaginaire, peut comprendre cette différence entre l’action de solidarité et la stratégie politique ? Pensez aux vaisseaux perdus dans l’espace, aux voyageurs égarés dans des contrées inhospitalières ou aux enfers. Nous, auteurs-artistes, nous pouvions imaginer les fictions prospectives ou extraordinaires dans lesquelles un être sensible ne doit sa survie qu’au réflexe solidaire d’un autre être sensible, et nous l’avons fait.
J’écris ce texte aujourd’hui pour contrer les inexplicables agressions dont j’ai été victime ces derniers temps parce que je promeus une anthologie humanitaire de l’imaginaire, un livre de fiction en faveur d’une ONG. Ces agressions n’ont d’autre but que d’exciter la peur et la haine par stratégie politique en m’accusant de complicité dans le trafic humain, entre autres injures inacceptables telle celle ci-dessous.
C’est pourtant avec espoir et confiance que je réitère ma plaidoirie en faveur de l’action humanitaire, et que je vous prie de soutenir directement les ONG qui sauvent, ou indirectement par le biais de SOS Terre et Mer, ou même des deux façons si vous le pouvez.
N’hésitez pas à lire le dossier de presse qui présente notre projet et son résultat : une anthologie que je suis fière de porter et de défendre malgré les insultes, un livre soutenu par plus de quatre cents personnes désormais, car leur nombre augmente chaque jour, que je ne remercierai jamais assez pour leur engagement courageux.
Dossier de presse à l’intention de toute personne désireuse de s’informer ou de soutenir notre action culturelle, y compris les personnes sociales (blogs, sites, librairies, festivals, salons, associations, revues, etc.) :
https://novelliste.redux.online/medias/sites/8/2017/10/dossier-de-presse-sos-terre-et-mer.pdf
