Dans ma boîte… ou, plus exactement, à côté quand le facteur râleur est de service — il s’obstine à lancer mon courrier à gauche de la mare, il vise aussi mal qu’il ronchonne, rien à voir avec la charmante employée de La Poste, laquelle cale les paquets entre les barreaux. Bref, en début d’après-midi, sans dommage malgré les intempéries postales, j’ai reçu mes exemplaires de justif’ de la toute nouvelle et ravissante collection « Artbooks Féeriques » !
Je patientais depuis quelques jours : mes camarades bordelais l’avaient tous en main, et moi, loin, loin, dans le nord de la France, je les voyais s’enchanter avec une certaine frustration. Mais la voilà, ses quatre volumes déballés de l’enveloppe et de la protection plastique pendant que s’étendait une subtile odeur d’impression fraîche. J’ai pu palper le papier épais dont je vous assure que seule la super vision d’un super héros pourrait le transpercer, constater que le brillant mat élu convenait à merveille aux illustrations reproduites, et enfin me congratuler sans aucune fausse modestie : les quatre livres sont éblouissants, si, si…

Les doigts me démangeaient de les photographier sous toutes les coutures, je ne résiste jamais à cet agréable fourmillement au bout des phalanges. Les clichés réalisés, que faire sinon les publier pour donner un avant-goût aux amateurs de jolies choses ? Dont acte. J’espère que les gentils souscripteurs au projet participatif apprécieront l’échantillon encore virtuel en attendant leurs exemplaires — bientôt, très bientôt —, et puis que quelques lecteurs amoureux d’images ne pourront s’empêcher de commander la série sur le site des Moutons électriques.
De plus, l’occasion est belle de partager le plaisir avec André-François Ruaud, l’éditeur et l’auteur des trois biographies de Dulac, Rackham et Robinson, de ne plus en finir de remercier Philippe Poirier pour sa superbe maquette et son attention patiente à tous les détails, Samuel Minne pour son enthousiasme, son soutien permanent et ses admirables papiers, et tous les contributeurs aux Grands peintres féeriques : Sara Doke, laquelle a rendu visite au Surnatéum pour photographier du matériel et m’a prêté ses livres, Nelly Chadour sortie de la légende russe d’Espérer le soleil pour en parler de nouveau en peinture, Patrice Lajoye empruntant la même mythologie dont il fait son ordinaire aux éditions Lingva, Patrick Marcel et notre émerveillement commun pour l’œuvre de John Bauer qu’il a si bien exprimé, Mérédith Debaque que j’ai le privilège d’accueillir pour son premier article bibliographique, Julie Proust Tanguy dont la connaissance du monde japonais a permis d’explorer l’imaginaire un peu plus loin au-delà des frontières occidentales.

Mais trêve de bavardage, place aux photos !

 

 

 

 

 

 

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