Plus d’actes, moins de mots, madame la ministresse de la Culture !

Je suis favorable à la féminisation des titres et des fonctions. Je rappelle d’ailleurs que ce n’est en rien l’effet de mode que dénoncent certains, mais un usage ancien. « Autrice », par exemple, n’est pas un néologisme, mais le terme que l’on employait jusqu’au XVI…

Le Point 28/10/2017

N’étant pas abonnée, je loupe la suite, et trop faible économiquement pour m’informer, j’en resterai aux chiffres romains abruptement tronqués qu’un œil ironique attribuerait à l’arrondissement parisien — eh oui, difficile de lire les interviews payantes des membres de notre gouvernement quand on est mal payé — « on » que l’on dit indéfini me plaît de plus en plus, reposant en quelque sorte.

Merci, madame la ministresse (appellation qui n’est pas non plus un néologisme et tire ses titres de noblesse dans notre glorieux passé) de réussir à émettre un avis tout à fait primordial pour notre avenir et révèle ainsi indéniablement votre écoute citoyenne, vous êtes l’entraîneuse qui nous manquait dans le cirque médiatique pour enfin devenir tout.e.s des élect.eur.rice.s (pourquoi « eur » d’abord ? Le masculin l’emporte encore, alors ?) éga… mince, comment on fait là ? ég.atchoum.s. au-dessous du seuil de la pauvreté, car la paupérisation de vos sujet.tte.s n’a pas l’heur de vous tracasser malgré l’interpellation à propos de fluctuations injustes de la CSG, de la baisse du pouvoir d’achat, etc.

Et tant qu’on y est, un coup d’œil sur l’inégalité des salaires ne serait pas de refus, pour lutter contre celle qui perdure malgré la féminisation des titres et des fonctions, madame la ministresse, surtout chez les ouvriers et ouvrières, mots nés avec l’industrialisation il y a plus de deux siècles, dont on ne peut affirmer que leur existence dans le vocabulaire au masculin et au féminin ait modifié grand-chose au quotidien.

Pour conclure, madame la ministresse, vous qui annoncez désormais une campagne pour mieux parler notre langue française, je vous suggère d’en entamer une autre plus en rapport avec votre titre et votre fonction d’employée du ministère de la Culture : moins de mots et plus d’actes pour rétribuer justement les auteurs-artistes dont c’est le métier.

Vous n’êtes ni ministre ni ministresse, mais des métiers de l’écriture ou solidaires de ceux et celles qui les exercent, signez les pétitions, s’il vous plaît.

CSG : NON A L’APPAUVRISSEMENT DES ARTISTES ET AUTEURS !

POUR LA SUPPRESSION DE LA MAJORATION DE L’ASSIETTE SOCIALE DES ARTISTES-AUTEURS. (BNC+15%)

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