L’enthousiasme, je n’ai jamais réussi ni à le perdre ni à le réprimer.

OL’CHAP recherche des lecteurs choisis pour leur amour du livre fait à la main… peut-être sur le bord de ma fenêtre vous discernerez mieux l’intérêt d’être de la partie.
Vous avez sous les yeux le prototype de ce que sera la collection, le numéro zéro, un livre artisanal comme on fabrique un meuble pour un usage singulier, un beau livre et un livre objet, destiné à mettre en valeur un texte et son auteur. La reproduction et la diffusion sont limitées au cercle amical — tentez d’entrer dans la ronde de l’ours —, le livre, son contenu et son habillage constituent une œuvre originale autour d’un auteur.
Celui-ci était réservé à Ouida, Lady Ouida même, pour Un chien des Flandres, un mélo comme on les racontait au XIXe, une recette très sucrée qu’il est bon de redécouvrir dans le délectable pot de confiture oublié en haut du buffet. Il fut écrit par une dame excentrique déterminée à remuer les cœurs dans les châteaux et les chaumières, une grande écrivain passionnée. Elle désirait dévoiler à ses contemporains, fourrées sous l’enrobage sirupeux qui aide la médecine à passer, quelques vérités au sujet de la société et de ses injustices qu’elle tenait pour essentielles à connaître afin de les combattre.
Pour OL’CHAP, Leo Dhayer, ou l’ours danseur ainsi qu’il se présente sur son blog, est tout à la fois le découvreur, le traducteur, le chef de fabrication et l’ouvrier. Et comme il ne sait tout de même pas tout faire, il a reçu l’aide précieuse d’un partenaire graphiste que l’on connaît aussi pour ses superbes compositions musicales chez Mecapop, Jef Benech, lequel a permis d’ajouter une couverture originale. Le duo est doué, le livre se révèle intéressant, surprenant, soigné : bon et beau.
Le prochain numéro, officiellement le premier, sera dédié à une autre dame journaliste et activiste, Adeline Knapp, toujours une personnalité du XIXe mais aux États-Unis. Comme tout objet fabriqué à la maison, la forme du recueil n’est pas encore définitive, cependant, l’initiative ne pourra qu’intéresser les amateurs de conjecture et d’histoire militante ; ils peuvent compter sur une traduction élégante et un aperçu des activités de l’auteur au temps des suffragettes.
Un projet bien particulier et séduisant.
Mais alors, pourquoi OL’CHAP recherche-t-il des lecteurs ?…
Pour avoir mené une autre chimère, je crois savoir que le fog industrieux des usines de publieurs masque les OLNI (objets littéraires non identifiés), ceux-là ont besoin d’un coup de pouce comme il fut offert à Bestiaire humain et lui permirent d’être vu par les amateurs auxquels il était destiné. Dont acte solidaire aujourd’hui, afin que les lecteurs distinguent cette autre folie indispensable.
Pour en savoir plus sur son mode de fonctionnement, le mieux est de se rendre sur le blog de l’éditeur, au rayon de ses productions garanties locales, son propriétaire n’est pas avare d’explications, oh non !

Reprise d’un jour, là, 5 mai 2016

 

Aujourd’hui, 5 mai 2017, ce livre d’exception est épuisé, le suivant ne se consacra pas à Adeline Knapp mais à Arny — notre chouchou, je dois l’avouer — car Leo Dhayer se réserve le droit exclusif de n’en faire qu’à sa tête. Celui-ci n’est plus disponible non plus, mais Madame Knapp est prévue, et d’autres ensuite, je rêve de celui qui s’attachera à Georges Eekhoud.

Et puis, faites comme bon vous semble… mais consultez le programme à l’Enseigne de l’ours danseur !

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