J’écris lentement, mais avec passion. Chaque idée m’ouvre un univers qui requiert mon attention exclusive pour en extraire un segment, nouvelle ou roman. Je ne peux créer une fiction imaginaire sans cette réalité alternative. Son territoire augmentera jusqu’à devenir assez vaste pour contenir l’idée que je désire développer à travers des personnages, eux-mêmes assez complexes pour exister plus qu’en deux dimensions sur le papier, et leur histoire.
Cette nuit, j’ai terminé dans l’euphorie « Les gardiens de phare ont disparu », la nouvelle que je destine à l’anthologie S.O.S. Terre et Mer. Depuis, je cherche la porte de sortie de cet univers qui m’obsède depuis plusieurs semaines.