Il y a d’abord l’idée, une belle idée. Qu’elle ne soit pas la mienne n’a aucune importance, pas plus qu’importe la tête qui me l’a communiquée, pas plus que le temps qu’elle mettra à s’étendre, l’alchimie compte avant tout. Une, deux, trois, davantage, le nombre de cervelles augmente et leur ébullition émule un millier d’idées.
Le processus de création collective me fascine et m’emplit de cette allégresse que je ressentais, enfant : la joie de vivre et d’inventer. Un plaisir ineffable aussi simple qu’était l’acte, alors, dépourvu de nécessité ou de culpabilité, indispensable pour être heureuse. Quand j’ai grandi, la musique a souvent suscité ces instants d’exultation devenus plus rares, une compagne fidèle et qui n’ignore rien du processus.

 

 

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