J’éprouve de plus en plus de répugnance à parler de ce que j’écris, peut-être ai-je tort de me calfeutrer lorsque je plonge jour après jour dans un récit, censé léger, mais qui me serre le cœur dans les coulisses. Je navigue entre la réalité peu encline à la joie innocente et des morceaux de l’histoire abominable, elle est tragique en Flandres aux alentours de 1917. Et à ce moment-là, à cet endroit-là, il existait pourtant des gens qui s’employaient à être heureux avec une force et un courage qui défient l’imagination. J’aimerais relever la tête du clavier, un siècle plus tard, et penser découvrir une humanité plus clémente avec la vie, et je me plains sans lamentation excessive, oui, c’est parfois difficile d’écrire.

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