Par pur esprit de contradiction, je bosse comme une malade le dimanche et me traîne le lundi. Je commence pourtant la journée avec l’entrain dû au début de semaine qui se délite rapidement quand je découvre un caricaturiste talentueux, Arthur Wallis Mills. Il dessinait pas mal comme vous le constaterez si vous lisez mes délires quand je déblogue (orthographe assumée) un max sur l’Esthète de mule depuis mon institut de santé mentale. Cette illustration produit le nonsense parfait pour m’embarquer dans une cellule capitonnée.
N’empêche que j’ai cherché qui était ce monsieur, un pilier de Punch dans les années 1900-1920. Un autre de ses dessins satiriques m’a mise en arrêt… tout comme son sujet !

Arthur Wallis Mills, Punch, 6 juin 1910

Et oui, comme je m’en doutais, Mills s’amusait avec une ironie vraiment sympathique des soi-disant craintes officielles et du danger qu’encourraient les forces de l’ordre face aux suffragettes ; déjà, je riais. Plus encore quand j’ai découvert qui était cette dame qui les affolait tous : Edith Margaret Garrud, la première femme au monde à pratiquer et enseigner l’auto-défense, sacrée bonne femme !
Je ne vous raconterai pas ici sa vie, un article du blog Les aventures d’Euterpe l’a très bien retranscrite en 2013 : Edith Margaret Garrud, la suffragette bodyguard qui faisait du jiu-jitsu.

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