De rien naît le néant
l’incertitude y règne
et pourtant rien ne l’ébranle.
Au cours du rêve immobile
inaudible un son jaillit
l’achève un râle insensé.
Sa chute enchaîne un cri
que l’absence avale en silence
un hiatus dans l’abysse.
De rien naît le néant
la solitude y règne
et rien la précède et la suit.
Bosch : « Le jardin des délices », détail.
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