Mon amie Béatrice* m’offre un rappel charmant de l’univers des enfants perdus, une huile peinte par Timoléon Marie Lobrichon, un artiste au nom improbable assorti aux mésaventures de Charlotte dans le Magasin des Merveilles. Merci !

Un peu en arrière, je suis le groupe, surtout attentive à ne pas trébucher, les bras toujours encombrés du cornet de fruits. Concentrée sur ma route, je manque heurter la vitrine de l’échoppe, me redresse à temps et découvre son contenu à quelques centimètres de mon visage.
Le Magasin de Merveilles !
L’enseigne mérite son nom. Je n’avais jamais contemplé de plus incroyables objets rassemblés au même endroit ; ce sont des jouets pour les enfants mais je crois que s’il faut être un enfant pour les aimer, je resterai petite ma vie entière.

Extrait de Charlotte Caillou contre les Zénaïdes, Le Carnoplaste

 

La vitrine du magasin de jouets par Timoléon Marie Lobrichon (1831 — 1914)

* Visitez la Bouquinerie Kontrapas si vous passez au Petit Bayonne, dans la rue du Bourgneuf. La jolie boutique ancienne est un autre magasin des merveilles, les rayons chargés de livres de toutes sortes du moment qu’ils procurent le plaisir de la lecture, et Dame Béatrice en est la libraire joyeuse et accueillante.

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