Fourchette à quatre dents — Tue le cœur, garanti ! Mon cœur agonise au crochet, viande à l’étal en boucherie. Tant qu’il est cru rien à jeter.
Catégorie : Les mains calleuses de la poésie
Soudain dans le ciel, un tendre et nuageux pastel a moucheté mon arbre de sa pluie soyeuse et l’a teinté de branche en branche à l’aquarelle. L’averse à tire-d’aile éploya […]
Un piège en étoile arme le houx sous les toits. L’arbre larme à l’œil.
Passage d’un temps rare et léger comme la brise auprès de l’eau, quand au cœur de l’été l’obscurité métamorphose en précieux camaïeu l’étalage opulent du jour. Le voyageur émergea du […]
Ne t’attache à rien ni à personne une bulle frivole un zéro mobile après la virgule
Je me moque d’être vendable et d’obéir à une retenue d’affichage qu’on dit respectable. Je me fiche qu’on s’en amuse ou s’indigne de ma désinvolture. J’écris et, parfois, je veux […]
à suivre la perspective ivre en hiver au cadran solaire persiste une vague langueur à la nuit qui grève les heures la mer ourlée d’écume amère enroule un lent soupir […]
Il y a dans mon jardin un rosier cinquantenaire, ensauvagé, dont je ne connais pas le nom. Chaque fin de printemps, ses fleurs éclosent en mouchoirs chiffonnés, elles embaument au […]
[…] Au fond d’une boîte à ordures La rose écume du passé Vous m’en direz tant Darling Darling Vous délirez tant La mort m’a pincé jusqu’au sang — La Gigue […]
L’étoile est-elle venue percher au bord de la nuit sur le lit bouleversé d’insomnie border de poussière invisible un drap froissé d’ennui ………………..afin d’apaiser ton rêve infini ? Tes yeux lassés […]