Avec Jacques Barbéri, Béatrice Candy-Bercetche, Nelly Chadour, Robert Darvel, Mérédith Debaque, Leo Dhayer, Dominique Douay, Lionel Évrard, Émile Fitz, Sébastien Hayez, Nicolas Le Breton, Christine Luce, David Mathieu, Irène Maubreuil, Samuel Minne, Fabrice Mundzik, Bruno Pochesci, André-François Ruaud, Jeam Tag, Céhelle Toupitipiti et Dominique Warfa.
Cette anthologie n’a reçu l’assistance d’aucun salon, d’aucun festival, d’aucune subvention gouvernementale, d’aucun financement participatif, d’aucun subside publicitaire d’enseignes de luxe ou de multinationales et d’aucune souffrance animale à part celle de Lilith dont les miaulements durent s’incliner devant la puissance de mes rugissements de joie.
Cette anthologie est le défi d’un éditeur quand il donna carte blanche à une anthologiste, elle est la somme de la passion, du talent et du professionnalisme des artistes-auteurs, elle est le fer de lance d’une déclaration d’intention de ceux qui l’ont créée, elle est fabriquée de chaque idée née de leurs cerveaux, elle est une chimère collective composée de chimères individuelles, elle revendique son imperfection commerciale pour mieux proclamer son indépendance et sa diversité.
Cette anthologie aurait pu ressembler à la créature de Frankenstein et subir la vindicte de la communauté, mais elle a reçu le meilleur accueil des plus sévères de nos érudits et critiques — André-François Ruaud, Claude Ecken, Jean-Pierre Andrevon, Gérard Klein, Joseph Altairac, Jean-Luc Boutel, notre regretté Hervé Thiellement, Patrice Lajoye —, elle a bénéficié du soutien gracieux de deux solides maisons d’édition, l’investissement à long terme des Moutons électriques et l’appui promotionnel de La Volte, elle a suscité de merveilleuses réactions des lecteurs, merveilleuses !
Le 9 juillet 2018, Fabrice Mundzik, l’éditeur de cette anthologie, ferme les portes de la bulle d’imaginaire qu’il a soufflée pendant quatre ans, emportant des centaines de textes, des dizaines d’auteurs élevés au-dessus de la fameuse poussière qui les enfouissait, et cette gageure, Bestiaire humain. Oh, il ne faut pas être triste, Fabrice a d’autres projets et Bibliogs ne disparaîtra pas, un livre qui existe ne disparaît jamais vraiment : chacun des volumes achetés demeurera dans les bibliothèques… et, justement, vous pouvez encore lui donner une place sur un rayonnage chez vous, ou offrez-la si vous l’avez déjà.
Merci beaucoup Christine 😉 <3